Découvrez l'intégralité de l'interview de Christophe Guyot consultant en stratégie et formateur au sein de Comnicia l'école de notre partenaire Studi.

Christophe Guyot, 45 ans, à l’origine Ingénieur mathématicien, est aujourd’hui consultant en Stratégie Marketing et Communication. Il vous dévoile son parcours, sa vision du marketing et ses précieux conseils pour vous, les communicants de demain !
Interview : Christophe Guyot – consultant en stratégie

Quelle est votre vision du marketing d’aujourd’hui ?
C.G : “Je pars du principe que le marketing et la communication peuvent et doivent s’affranchir d’un secteur d’activité en particulier. Même si, encore en 2019, les entreprises françaises ont toujours tendance à vouloir cloisonner les professionnels dans des cases et des parcours. La performance commerciale d’une entreprise est fondamentalement liée à sa capacité de s’adapter et donc à innover. Ainsi l’innovation des méthodes, l’innovation des stratégies commerciales et marketing sont parmi les meilleures armes pour différencier ses offres et ses messages de ceux de ses concurrents.
En ce sens, le meilleur des candidats à un poste de directeur marketing/communication viendra toujours, à mon avis, d’un autre secteur que celui de l’entreprise recruteuse, grâce à un apport d’autres méthodes, d’autres techniques, d’autres outils et stratégies…”
Conseils pour vous différencier sur le marché de l’emploi

Quelles sont pour vous les qualités d’un marketeur ou d’un communicant ?
C.G : “Un excellent marketeur/communicant rassemble 2 qualités principales : il est à la fois rationnel et créatif.
De formation Ingénieur Mathématicien, ce sont les fonctions marketing qui ont su nourrir mon besoin de créativité et compléter un besoin équivalent de travailler à la fois avec des chiffres et des émotions. En tant que consultant indépendant, j’ai la chance de mettre en œuvre ces 2 qualités dans des secteurs complètement différents (Edition Logicielle, Immobilier, Banque et Finance, Chimie, Formation, Ministères, Beauté, Santé…) et en conséquence d’apprendre au quotidien.
A compétences égales, pour se distinguer de tous les concurrents, il faut valoriser des savoirs et des savoir-faire acquis grâce à des formations sur les méthodes et les outils indispensables au déploiement de stratégies. De plus, dans un contexte digital qui floute les lignes et les frontières, parler une seconde langue comme l’anglais n’est plus une option.”
Une expérience professionnelle ou un souvenir qui vous a particulièrement marqué durant votre carrière ?
C.G : “Il y en a tellement ! La plus belle des récompenses reste les marques de témoignages positifs et spontanés de clients, collaborateurs ou partenaires. Et dans le cas du client, cela traduit souvent une satisfaction importante qui va généralement de pair avec une vente supplémentaire.
J’ai l’exemple d’un cas très concret. J’étais alors salarié et mon prospect était une entreprise du CAC 40. Je travaillais dans une TPE et nous nous battions régulièrement contre de très grosses agences marketing et/ou de communication à dimension internationale. Nous avions répondu à un appel d’offres de cette entreprise dont le besoin était d’industrialiser la production mondiale de leurs communiqués de presse. Nous étions encore 3 fournisseurs en lice au dernier tour, étape au cours de laquelle il fallait aborder le douloureux aspect des prix, dans le contexte d’une soutenance de l’offre que nous leur proposions. Vraisemblablement, tous les fournisseurs-candidats avaient globalement une offre similaire, je savais que tout allait se jouer sur la stratégie de pricing. Contre tous les avis, j’ai pris le risque de proposer un modèle de prix totalement en rupture avec ce qui se pratiquait sur le marché du journalisme et de la communication. C’est ce qui a fait unilatéralement la différence ! J’étais non seulement fier d’avoir signé un projet international avec une multinationale du CAC 40, mais en outre j’avais remporté le projet contre des entreprises dont l’expertise et l’expérience ne laissaient place à aucun doute.”
“Les deux armes du consultant sont la clarté des messages et la simplicité des stratégies proposées. Et être simple, c’est loin d’être simple.”

Qu’est-ce qui vous motive au quotidien pour enseigner en Digital Learning ?
C.G : “Ce qui me motive vis-à-vis des apprenants, c’est cette recherche constante d’expériences, qu’il me faut ensuite compiler et écrire, pour toujours mieux transmettre mes connaissances. C’est un partage permanent !”
Avez-vous un conseil à donner pour les futurs marketeurs/communicants ?
C.G : “Dans tous les cas, il doit avoir la souplesse nécessaire pour rester au fait de toutes les innovations qui font évoluer son métier très rapidement. En particulier sur les axes digitaux, il est dépendant des technologies et doit donc développer sinon une curiosité naturelle, tout au moins une veille sur l’évolution des méthodes et des moyens. Par exemple, il serait dangereux de vouloir ignorer les apports actuels et futurs de l’Intelligence Artificielle, du rôle fondamental des données ou encore des promesses de la technologie Blockchain notamment, qui sera prochainement un garant au service du développement de la confiance des marques et des entreprises.
Les deux armes du consultant sont la clarté des messages et la simplicité des stratégies proposées. Et être simple, c’est loin d’être simple.
Comme je l’ai évoqué aux questions précédentes, le marketeur/communicant doit jongler entre une rigueur des chiffres et des process et une créativité confinant parfois aux métiers artistiques.
Un conseil ? Ne cherchez pas à vous embarrasser du superflu, allez à l’essentiel.”
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